1 - Le choc ou sidération est une phase brève et rapide. On apprend ici la (mauvaise) nouvelle. La personne qui reçoit cette nouvelle est sidérée. Le corps humain ne réagit pas. Tel un passant qui traverse à un passage piéton et qu’une voiture arrive à vive allure, le piéton s’arrête, incapable de bouger, tellement qu’il est sous le choc ; il est en sidération. Il en est de même lorsque l’on annonce à une personne « Je ne t’aime plus, je te quitte » ou encore « Vous êtes viré… » ou « votre mari a eu un accident et il n’a pas survécu ». Imaginez comme il peut être difficile lorsqu’on ne retrouve pas le corps d’une victime ou qu’on laisse planer le doute dans une entreprise sur des licenciements possibles… la personne ne peut pas entamer alors sa phase du deuil.
2 - Le refus, le déni ou encore la négation sont une phase du refus de croire à cette (mauvaise) nouvelle, surtout quand cette dernière a été soudaine et imprévue. « Je ne peux pas y croire », « Ce n’est pas possible, pourquoi cela arrive à moi… ». Cette phase bien que très brève est aussi très importante. Certaines personnes se renferment dans cette phase de refuge. Malgré la perte de son mari, elle continue à mettre son couvert à table…
3 - La colère, la révolte, la rage, l’injustice, la recherche d’un coupable, la fureur. La colère s’extériorise vers soi ou vers les autres. « Tout ce qui m’arrive est injustice », « C’est par ta faute que tout cela est arrivé ».
4 - Le marchandage peut être aussi présente dans cette phase de deuil ou de séparation. La personne qui vit ce deuil intimement peut être en demande d’aide invisibles et essayer de négocier, marchander ses futurs comportements en échange du retour de la situation d’avant. Ici la personne si elle n’obtient pas ce qu’elle souhaite de ces forces invisibles, ou dans le cadre de sa négociation peut faire ressortir des émotions diverses (rejet, répulsion, agression…). Cette phase de marchandage est très souvent liée à la phase de la colère.
5 - La dépression ou la peur. La peur nous tombe dessus avec tout ce qui l’entoure ; peur matérielle, de se retrouver seule, d’argent, que tout ce qui est arrivent devient insurmontable … des angoisses surgissent et nous envahissent. La peur peut être parfois plus forte jusqu’à faire tomber dans la dépression.
6 - La tristesse met un point d’arrêt à la reconnaissance de cette perte, qu’on est bien dans une réalité et qu’il y a une prise de conscience qu’on ne pourra jamais revenir dans le passé, en arrière. Elle est résignée. C’est un état de conscience absolue qui permet de se libérer. Les larmes sortent comme purger ces premières phases de souffrances.
7 - L’acceptation est une phase importante pour la personne qui vit le deuil ou la séparation car elle se recentre sur elle. Elle arrive à ce stade à se remémorer les bons moments partagés et également les mauvais. Elle accepte la perte ou la séparation et elle repasse au premier plan de ces préoccupations. Elle reprend confiance en elle et commence à se tourner vers l’avenir. « Ce n’est pas facile d’oublier, mais je commence à y arriver » …
8 - Savoir se pardonner et pardonner aux autres. La phase du pardon est importante pour son équilibre et ne pas être rongé par la culpabilité. Si des personnes sont responsables de la perte ou séparation, le pardon arrive à ce moment-là.
9 - Le renouveau ou la reconstruction. Même si la personne a accepté le deuil ou la séparation, ce n’est pas suffisant. Elle doit se reconstruire petit à petit. Elle doit retrouver une existence propre, une confiance en elle. Elle prend conscience que sans cette épreuve elle n’en serait pas là où elle est et que cela lui permet aussi de se faire confiance. Elle prend conscience qu’elle peut réaliser de nouvelles choses qui n’étaient envisageables avant ce deuil ou séparation. Des nouvelles vibrations et énergies surgissent.
10 - La paix ou la sérénité. La personne peut faire la paix avec elle-même et l’extérieur. Elle va pouvoir vivre de façon ancrée dans le présent. Elle se projette et peut même déployer des nouvelles envies qu’elle n’avait pas par le passé.
Dans le Tarot de Marseille, la carte n°13 est la Mort…de premier abord, on aurait tendance à penser qu’elle annonce que la mort. Mais, elle se positionne tel une fin d’un cycle, la fin d’une histoire ; elle annonce aussi le changement ou les pertes (financières, travail, amour…). Cependant, elle est également porteuse de messages d’espoir, de renouveau. Elle permet aussi d’apporter une libération. A savoir si elle sera bénéfique ou pas, tout dépendra des cartes qui l’entoureront…
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