Hou la menteuse, elle est amoureuse ! clamait Dorothée dans sa chanson des année 80…
Après ce bref brin d’humour, « mentir » de la racine latine mens signifie esprit. Serait-ce une vue de l’esprit ou une issue de l’imaginaire que de ne pas dire la vérité consciemment ou inconsciemment, de faire semblant ou non de se tromper, ou encore de dire des choses à tords.
Les mensonges ont en dit tous, des petits ou de (très) gros. Ils font partis de notre histoire de femme et d’homme. Une petite cachoterie par-ci, un petit non-dit par-là, un oubli de ceci, un petit secret bien enfoui tout en bas…
Depuis la nuit des temps, le mensonge existe. On le retrouve aussi bien dans la littérature (a), que dans la cinématographie(b). Il peut être motivé pour mettre en avant sa personnalité, son image, ses expériences, ses activités, ou tout simplement sa vie. On peut l’amplifier, le cacher, l’omettre en faire un mensonge par omission. On peut aussi ne rien dire juste pour protéger ou se protéger. Jusqu’à son côté le plus sombre, il peut servir à manipuler, usurper ou encore endoctriner.
Nous ne développerons pas ici si le mensonge est bien ou mal. Chacun devant être conscient avec sa propre morale de ce comportement hypocrite et mensonger. Il n’y a pas de jugement non plus. Si le mensonge existe pour le menteur, c’est qu’il a une bonne raison d’exister. Il en est de même pour celui qui reçoit ce mensonge.
Aussi bien le menteur et celui qui subit le mensonge auront un travail à réaliser sur eux-mêmes, l’un pour comprendre cette utilisation du mensonge pour exister, l’autre pour savoir pourquoi il attire le menteur à lui.
Mais tout cela concerne les autres, mais qu’en est-il pour soi-même ?
Qu’est-ce qui nous force à nous mentir à nous-même ? Qu’est-ce qui nous oblige à agir ainsi, à nous faire subir cette torture ? En faisant la politique de l’autruche fasse à notre propre vérité et notre propre miroir, nous nous oublions totalement. Nous oublions d’être honnête à nous-même, à crier cette vérité qui pourtant nous saute aux yeux. Mais, nous cachons notre propre vérité pour laisser place à des affabulations de toutes sortes. Nous essayons de nous auto convaincre par ce voile mis devant nos yeux ou nos oreilles. Nous ne les fermons pour ni entendre ni voir cette véracité tellement criante. Être honnête avec soi devrait
être le premier médicament pour faire les bons choix, même si ce n’est pas facile de les faire. Car parfois, cette vérité n’est ni facile à admettre, ni facile à dire. Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime !
Pouvons-nous continuer à se faire confiance si nous nous mentons à nous-même ? Pouvons-nous faire confiance à une personne qui nous a trahi par son mensonge ? Quelle image avons-nous de nous en continuant dans le mensonge ?
Forçons-nous à nous respecter ! Pour son bien, être vrai avec soi, c’est indispensable pour vivre une vie en TOTALE harmonie avec ses valeurs.
Dans le tarot de Marseille, deux cartes peuvent nous avertir d’un mensonge, d’une illusion ou encore des cachotteries ou secrets gardés. Bien entendu, il devra être tenu compte des cartes qui les entoureront pour une belle interprétation, mais c’est toujours bien d’avoir des indices !
Carte n°2 : Papesse
Lorsqu’elle sort dans un tirage, elle apporte toujours une touche de mystère, de cachotterie ou de tromperie. Elle est rarement de bon augure en fonction des cartes qui l’entourent.
Carte n°18 : La lune
La lune est la carte des illusions et des trahisons en fonction de son emplacement. Elle reflète également un côté mystérieux. Elle peut également indiquer l’éclatement d’une vérité.
Dans l’oracle de Belline,
la carte 11, celle de la trahison, représentée par un chat noir, laisse à penser qu’une personne ou des personnes de votre entourage cherchent à vous nuire. Ils pourront user des différents stratagèmes verbaux entre autres pour arriver à leur fin. Il sera important de ne pas se laisser influencer par des belles paroles qui n’auraient pas de résonnance véritable. Être attentif.ve et sur vos gardes seront les maîtres mots.
* Les cartes sont à présent entre vos mains *
(a) Madame de Bovary de Gustave Flaubert
(b) Petit mensonges entre amis…
